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Whatcha readin'? Weeks 23-24

  • Le Nerd Librarian
  • Jun 19, 2019
  • 4 min read

This week Chez Le Nerd:

  • Y’en a marre de la peur: a Middle School student successfully dealing with anxiety,

  • Normal People: they best book ever written?

  • The Geography of You and Me: erm… another cheesy teen romance.

Soyez les bienvenus!

Y'en a marre de la peur !

[Fiction, Lang.: French]

Arthur Ténor. Oskar éditeur, 2019. 185 p.

[I got this book in a Babelio giveaway in exchange for a review. Hence the fact that I wrote this in French].

In short: an original topic, that I've never encountered anywhere else in YA fiction, and which can easily serve as a prompt for a debate, philosophy club, etc.


Une assez bonne surprise de la part d’Arthur Ténor, dont certains Romans A Message peuvent parfois trop forcer le trait didactique. De plus, on trouve ici une meilleure adéquation entre le style et l’âge/niveau de lecture du protagoniste et du lecteur-cible (je dirais dès 12 ans pour les bon lecteurs).


Le thème y est ici original et nécessaire selon moi, un véritable « cri du cœur » (les mots de l’auteur) contre notre société construite par un discours souvent anxiogène. Je me suis reconnue dans le personnage principal, forcé d’assister à des repas de familles placés sous le signe de la surenchère de l’angoisse et du négatif. En revanche, Arthur Ténor force ici le trait, et l’attitude des parents, exagérée jusqu’au racisme, n’apporte pas vraiment le « comic relief » qui, je pense, était initialement recherché. On aurait gagné à jouer la nuance.


Par là-même, il est intéressant de trouver en littérature jeunesse une courte introduction au Bouddhisme, ainsi que quelques conseils pratiques pour combattre ses angoisses (notamment, l’humour). En outre, l’interview de l’auteur prenant la forme d’un « supplément philo » à la fin du roman peut donner des pistes pour amorcer une discussion avec des adolescents.


CELA DIT, quelques petits points qui m’ont vraiment hérissé le poil des avant-bras :

  • LES COQUILLES ! Très nombreuses dans ce livre, il manque le premier mot en début de chapitre à deux reprises, ainsi que des verbes ici et là. Pénible, car il faut parfois jouer les devins et recréer le sens de la phrase. Je pense que cela peut réellement casser l’élan de lecture d’un petit lecteur.

  • Le moment auquel j’ai décroché de la lecture : p. 103-104, une belle occasion manquée d’inclure les lecteurs LGBT. Je cite : « ils sont en quatrième, cette année charnière où […] les ados entrent en crise : […] une préoccupation majeure entre toutes : les filles quand on est garçon, les garçons quand on est fille ». La formulation, et particulièrement le parallélisme de construction donne au propos un ton quasi-injonctif, tout à fait gratuit et inutile. Décevant en 2019 !

  • GENDÜN !

Le meilleur personnage du roman, complètement éclipsé dès le départ. Il semble étrange qu’il ne soit mentionné qu’en passant alors qu’il est présent dans presque chaque scène. Au mieux, il sert de médiateur entre son grand-père et Rémi, le protagoniste. Il assiste à toutes leurs conversations, qui finissent par prendre la forme d’une psychothérapie. Pour autant, cela ne semble pas rapprocher les deux garçons. Alors oui, l’auteur martèle qu’ils sont devenus « meilleurs amis », « meilleurs copains » and all that jazz, mais on ne le ressent pas car l’on ne nous donne jamais de signe concret de leur amitié naissante. Il est d’ailleurs étonnant que Gendün ne ressente aucune jalousie envers ce camarade, qui s’incruste dans sa famille au point où il sera le seul présent au chevet de Grand-Pa lors d’un moment tragique.


Pire, on finit par avoir l’impression que Gendün en vient à gêner l’auteur, qui ne sait plus quoi faire de ce personnage, pourtant essentiel pour que la rencontre entre Rémi et Grand-Pa ait lieu. C’est l’histoire de Gendün que j’aurais aimé lire ! Celle d’un enfant d’émigré tibétain, victime de racisme et essayant de s’intégrer et d’appliquer les principes du Bouddhisme à notre monde moderne.


En résumé : un thème original, que je n’ai jamais rencontré ailleurs en littérature jeunesse, qui peut servir de porte d’entrée pour un débat, un goûter philo, etc.

Normal People

[Fiction, Lang.: English]

Sally Rooney. Faber and Faber, 2018. 266 p.

Twitter was having a fit over this so I bought it like a good little sheep. And the result: best book I’ve read in a while!!! Probably since I read Call Me by Your Name last year.


In the beginning I couldn’t understand why what I was reading was such a success (it won the Costa Award), and to some extent I still can’t pinpoint why it’s so good, but I love it all the same.


On the surface, the style feels very plain, but its subtle structure and profound statements about life and relationships sneak up on you. And, I mean, [ellipses + analepses + shifts in focalization = Le Nerd is sold]!


Marianne and Connell’s inability to communicate efficiently about what they’re feeling and what they want creates a sense of frustration that almost had me throw this book out of the window at times. However, I appreciated the ending so much: understated and realistic. I finished this on the train early last Saturday morning as I was on my way to a High School reunion and it had me feeling orphaned and generally restless and out of sorts.


So my advice is: READ THIS, but maybe not right before an event that has the potential to stir up ghosts of feelings past.

The Geography of You and Me

[Fiction, Lang.: English]

Jennifer E. Smith. Poppy, 2014. 337 p.

I knew this would be the literary equivalent of fast food, and it’s exactly why I picked it, after the school I work at was vandalized and I was feeling a bit down and didn’t want to keep reading the YA biography of Molière that I will be reviewing soon.


What can I say… It’s not bad, it provides exactly what is advertised on the cover. A feel-good, cheesy romance. But it’s not particularly good either, as a matter of fact I almost forgot to include it in this post, because I forgot about it instantly after turning the last page. It’s actually very similar to another book of hers, it follows the exact same structure: two characters sort of fall in love long-distance and keep missing each other. Very Sleepless in Seattle. Same appeal, same faults.

Worth mentioning: There are some nice insights on the way friendships evolve after High School, and on how it can be difficult to let go of an old flame and/or to deal with seeing them again.

Aiiight, that’s all for now! Happy readin’!

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